La Cardiologie Interventionnelle

La Cardiologie Interventionnelle

La Cardiologie Interventionnelle :

La Clinique Le Marrakech propose une prise en charge complète en cardiologie par l’association sur un même lieu d’un service d’urgences doté d’une unité spécialisée pour la prise en charge de la douleur thoracique et de services de cardiologie interventionnelle et médicale et de chirurgie cardio-vasculaire.

La cardiologie interventionnelle : Cette spécialité va permettre de réaliser des actes diagnostiques (coronarographie, artériographie, explorations électrophysiologiques, etc.) et thérapeutiques (angioplasties coronaires, angioplasties périphériques, dilatation des valves cardiaques ou implantation des valves par voie percutanée). Ces actes peuvent être effectués dans le cas d’examens programmés ou pour répondre à une urgence vitale, la permanence médicale étant assurée 24h/24.

La coronarographie :

La coronarographie est un examen qui permet de visualiser l’ensemble des artères coronaires grâce à l’introduction d’un cathéter et à l’injection de produit de contraste, sous contrôle radiologique. Le cathéter (tube fin et souple en matière plastique) est introduit dans le réseau vasculaire (artère ou veine), et mené sous contrôle radiologique, jusqu’à la cavité ou l’artère à traiter.

L’angioplastie avec implantation de stent :

Sa principale application vise à dilater une artère coronaire rétrécie (pour traiter un infarctus du myocarde ou une angine de poitrine) et de réaliser une dilatation avec un ballonnet, appelée angioplastie. Une fois l’angioplastie réalisée, un stent peut être inséré sur cette zone obstruée. Le stent mis en place permet de maintenir la circulation sanguine de l’artère coronaire et d’irriguer le muscle cardiaque.

Un traitement médicamenteux peut être prescrit par le cardiologue après la coronarographie. Ce traitement vise à favoriser l’implantation optimale du stent et éviter qu’il ne s’obstrue après la pose et/ou de soutenir l’activité musculaire du cœur en cas d’insuffisance cardiaque après un infarctus. Dans certains cas très complexes, une chirurgie cardiaque peut être envisagée dans notre centre.

D’autres pathologies peuvent être traitées au cours d’une procédure en salle de cathétérisme cardiaque : les maladies congénitales, par exemple le FOP (Foramen Ovale Perméable) ; le traitement par angioplastie périphérique des troubles circulatoires des artères de la jambe : la maladie artérielle occlusive périphérique (MAOP).

Le FOP et son traitement :

Certaines personnes naissent avec une anomalie appelée foramen ovale perméable ou FOP. Ce foramen est une petite ouverture entre l’oreillette droite et l’oreillette gauche (communication interauriculaire) et se ferme naturellement quelques semaines après la naissance.

Parfois, cette fermeture ne se fait pas et peut occasionner la migration de caillots de sang et des conséquences importantes. La fermeture est envisagée lors de complications telles que l’AVC, l’infarctus du myocarde. Un petit dispositif (ombrelle) est introduit dans les cavités cardiaques et déployé de chaque côté afin de rétablir l’étanchéité entre les 2 côtés.

Le rétrécissement des artères des membres inférieurs et leur traitement :

La MAOP (maladie artérielle occlusive périphérique) :

Le traitement de la maladie artérielle occlusive périphérique (MAOP) consiste à réaliser la dilatation des artères des jambes afin de rétablir une circulation sanguine correcte. Un stent peut également être mis en place.

TAVI : Implantation d’une valve aortique par voie transcutanée

Depuis la première implantation de la valve aortique par voie percutanée en 2002 par le professeur Alain Cribier, cette technique est devenue une option incontournable pour les patients souffrant d’une sténose aortique symptomatique.

Il s’agit de la valve qui sépare le ventricule gauche (la pompe cardiaque), et qui permet le passage du sang du cœur vers le reste de l’organisme. L’implantation d’une valve artérielle par le pli de l’aine est une méthode alternative à la chirurgie “à cœur ouvert”.

Cet examen est réalisé sous anesthésie locale avec une légère « sédation » qui permet d’être légèrement endormi.

Cet examen nécessite une hospitalisation de quelques jours. En général, la sortie est possible après une surveillance de 3 à 4 jours après l’intervention.

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